Première sortie en HandBike seul…

Les premières sorties en handbike : entre appréhension, liberté… et une sacrée dose de frissons !

Le jour où j’ai reçu mon handbike, je ne savais pas si j’allais éclater de joie ou de panique. Après des semaines d’attente insoutenable, mon nouveau destrier à trois roues était enfin là, prêt à me catapulter hors du fauteuil. Pourtant, une fois l’engin devant moi, mes doutes ont surgis…

Mes craintes : les voitures, les montées… et la dignité (surtout !)

Mon plus grand tracas ? M’aventurer sur la route, au milieu de tout ces véhicules. À seulement 30 centimètres du sol, mon handbike n’est pas super visible. Mais, à ma grande surprise, j’ai réalisé que c’était souvent le contraire qui se produisait. Les automobilistes, intrigués et peut-être plus prudents face à ce drôle d’engin, s’approchent avec précaution. Certains ralentissent tellement qu’ils créent des embouteillages… C’est ce qu’on appelle la visibilité par l’absurde, je suppose !

Ma toute première sortie ? Un week-end, un soir sans trop de circulation, une petite balade avec mon épouse qui me suivait en voiture, tandis que les enfants à l’arrière hurlaient de joie. Après tout, si je finissais dans le fossé, au moins il y aurait des témoins pour raconter ma légende.

Lors de mes sorties suivantes, j’ai dû affronter un autre monstre : les montées. Au début, j’avais la trouille de ne pas pouvoir les franchir et de rester planté là, à mi-pente à attendre qu’une âme charitable me pousse. J’ai donc allongé mes circuits, petit à petit, en me confrontant à des terrains de plus en plus pentus. C’est à ce moment-là que j’ai découvert à quel point le handbike est un formidable outil pour travailler ma force physique et mentale.

Naviguer sur trois roues, dépasser les obstacles… et éviter les demi-tours

Le handbike, avec sa longueur et sa maniabilité, m’a aussi obligé à repenser ma façon de me déplacer. Les demi-tours ? Un véritable casse-tête, une manœuvre qui demande plus de planification qu’une mission Apollo. J’ai dû apprendre à planifier mes trajets pour les éviter à tout prix, au risque de me retrouver bloqué.

Et puis, il y a la question de la logistique. Contrairement à une personne qui peut descendre de son vélo et marcher, je suis entièrement dépendant de mon handbike. Pas de béquilles, pas d’alternative pour me déplacer une fois le trajet terminé. C’est une contrainte supplémentaire, qui me force aussi à m’adapter et à trouver de nouvelles solutions.

Malgré ces défis (et les sueurs froides occasionnelles), chaque sortie est un pas de plus vers la liberté. Le handbike m’a redonné le courage de me dépasser, et surtout, de retrouver la possibilité de faire du sport en famille.

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